Publié dans Société

Paiement des salaires des éboueurs  - Négociation en cours pour un compromis ! 

Publié le mardi, 05 avril 2022

Tension entre la direction et les éboueurs de la Société municipale d’assainissement (SMA).Ce département est confronté à plusieurs difficultés, depuis le début de cette année. Tout d’abord, la panne des machines, ensuite l’impraticabilité de la décharge d’Andralanitra et actuellement la grève des employés.

D’après le directeur général dudit département, le colonel Jaona Andrianaivo, la société tourne au ralenti depuis le mois de janvier dernier. « La SMA a des problèmes financiers à cause de la crise actuelle. Nous recevons à peine les redevances sur les ordures ménagères et les impôts fonciers sur les propriétés bâties dans la Capitale. Pourtant, plusieurs dépenses comme la location et entretien des véhicules pour le ramassage des ordures, les salaires de ces employés sont à la charge de la société », explique le DG. En conséquence, les salaires des ouvriers sont payés en deux tranches, depuis les trois derniers mois. 

Joint par téléphone, hier, ce dernier a avancé qu’une négociation est déjà en cours pour résoudre les problèmes des éboueurs et trouver un compromis entre les deux parties. « Pour le moment, nous ne pouvons pas attendre que la somme soit au complet pour s’acquitter de leurs salaires, puisque beaucoup d’entre eux ont des prêts bancaires, et le retard de paiement peut engendrer une pénalisation », soutient-il.  Pour ce mois de mars, ils ont déjà perçu la première tranche. Sa direction souhaite que cette situation soit résolue dans un meilleur délai pour ne pas prendre en otage la population, avec l’amoncellement des ordures, partout, et les odeurs nauséabondes. 

A noter que la SMA rassemble à peu près 800 salariés. Depuis lundi dernier, l’opération de ramassage des ordures dans la Capitale a été totalement suspendue, tandis que depuis maintenant des semaines, elle ne s’est pas déroulée correctement.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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